



Antonina Velikanova, femme russe diagnostiquée schizophrène, écrit un texte de théâtre et l’adresse à Ivan Viripaev, auteur et metteur en scène de renom afin qu’il le monte.
Dans sa pièce, elle se donne le rôle de la femme de Loth, celle qui dans la Bible doute de la parole divine. À son psychiatre elle donne le rôle d’un dieu cartésien avec qui elle dialogue.
Ivan Viripaev dans son propre rôle fait cette annonce au public au début de la pièce: il a ‘accepté’ de faire entendre les mots de la malade, d’en faire un objet de théâtre, mais à la condition d’y ajouter ses propres chants, qu’il interprétera en musique entre les scènes afin de ‘divertir’ le spectateur.
Par le biais de la folie, Genèse n°2 nous propose de se servir du théâtre comme d’un espace de représentation et de rencontre salvateur. Car il ne s’agit pas tant ici de religion que de notre désir de réel. De l’âge théologique à l’âge de raison, qu’est ce qui fait que le monde tient? Que la croyance que nous lui apportons est suffisante ? Ou comme le dit Leibniz: «Pourquoi y a-t’il quelque chose plutôt que rien ?»






























adaptation de Genèse n°2 d’Ivan Viripaev /
traduit du russe par T. Moguilevskaïa et G. Morel (éd. Solitaires Intempestifs)/
mise en scène: Léo Gaubert /
Jeu : distribution en cours /
Chant/clavier : Cécile de Courseulles /
Photographie/projection : Boris Bineau /
avec le soutien du TNP, de la ferme du Vinatier, Théâtre du Ring, du Studio Chath’a, des Bravos de la Nuit et du Plongeoir /
-création en cours-
Calendrier
06/22 résidence au Studio Chath’a (Lyon)
11/22 résidence à la Ferme du Vinatier (Lyon)
12/22 résidence au TNP (Villeurbanne)